La réussite d'un groupe mutualiste

Publié le par les-jeunes-avec-arnaud-montebourg

 

 

 
Les salariés sont les actionnaires

Le patron du groupe, Charlie Mayfield, n'est ni tombé sur la tête ni particulièrement généreux. C'est simplement le fonctionnement de l'entreprise qui lui impose de partager les gains avec les employés. Le groupe est dit mutualiste et n'est pas côté en bourse. Les actionnaires sont les salariés eux-mêmes, qui se font appeler "partners"/associés. John Lewis est en effet le plus ancien groupe d'actionnariat salarial au Royaume-Uni, l'équivalent des SCOP en France (qui sont peu répandues).


4 millions pour le patron de Barclays

Ces bonus ont de quoi mettre du beurre dans les épinards des salariés de John Lewis mais font pâle figure en comparaison avec les sommes affichées par les banques côtés en bourse à La City. On a ainsi appris cette semaineque le patron de la banque Barclays (qui s'apprête à supprimer 700 emplois en Espagne) allait toucher une prime de 7 millions d'euros. Il porte bien son nom : Bob Diamond...

 

Sources : Nouvel Obs.com, Les Echos, Canal Plus, The Sun

 

 

--- voir les propositions d'Arnaud Montebourg à ce sujet ---

 

 

"Produire sans distribuer des salaires qui permettent, finalement, d’écouler les produits, c’est arrivé en 1929. Aujourd’hui, c’est la crise de 1929 vécue une deuxième fois, je ne crois pas être le seul à dire cela. Tous les économistes donnent en quelque sorte à la crise actuelle les traits de celle de 1929. Ce que je sais, c’est que pour avoir les bons remèdes à la crise, il vaut mieux ne pas se tromper sur sa nature.
Cela nous ramène d’ailleurs à ce que disait Monsieur Ford, le fondateur des automobiles du même nom: “je veux payer mes ouvriers pour qu’ils achètent les voitures qu’ils produisent”. C’est exactement le problème: la mondialisation effrénée, sans limite, a écrasé les salaires et les revenus."

déclarait Arnaud Montebourg dans Le nouvel Economiste - n°1557 - Du 10 au 16 mars 2011.

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